Jusque-là les Etats et les régulateurs se sont évertués d’une part à sensibiliser le public sur les risques liés aux crypto-monnaies telles le bitcoin : spéculation, escroqueries 3.0 et, d’autre part, à lutter contre le blanchiment et la fraude fiscal liés à l’usage d’une « monnaie » à transactions anonymes.
D’ailleurs, l’usage à aujourd’hui est resté limité bien que la croissance des crypto-monnaies a doublé en 2018 : de l’ordre de 5% d’utilisateurs, des échanges en valeur représentant un millième des échanges mondiaux, quelques centaines de milliers de marchands acceptant ces monnaies.
Cependant, Facebook et une vingtaine de sociétés voudraient créer une monnaie, la Libra, non spéculative, adossée à une réserve en dollars, euros, yens, livres et dollars singapouriens et qui pourrait être adoptée massivement si l’on prend en compte les 2, 5 milliards d’utilisateurs Facebook.
Depuis cette annonce de Mark Zuckenberg, les états ont accélérés leur réflexion sur les crypto-monnaies d’état, la Chine en tête.
Nous nous sommes penchés sur cette question parce que les banques centrales et les banques commerciales ne peuvent plus rester sans rien faire et cataloguer les cryptomonnaies comme des monnaies risquées à adoption confidentielle.
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