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  • Bredhill Consulting

Finance durable, SFDR, CSRD & Taxonomie

Dernière mise à jour : 29 mars




Un Impératif pour l'Avenir Économique et Environnemental


Dans un monde confronté à des défis environnementaux sans précédent, la finance durable émerge comme un puissant levier pour orienter les investissements vers les activités les plus durables afin d’en favoriser le développement des activités : économiquement viables, socialement responsables et écologiquement durables.


La finance durable est devenue une priorité à la suite de l'accord de Paris sur le changement climatique et dans le cadre du programme de développement durable des Nations Unies à horizon 2030. Plusieurs objectifs à moyen et long- termes ont été fixés :


  • Réorienter les épargnants vers des investissements durables ;

  • Intégrer la notion de double matérialité ;

  • Fixer un cadre de transparence accru pour l’ensemble des agents économiques.


Ces besoins croissants nécessitent des changements de méthodologie de la part des acteurs de la finance durable à travers notamment le renforcement des exigences réglementaires en Europe et dans le monde.


L'introduction de nouvelles obligations européenne (la Taxonomie Verte Européenne, la Directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) et le Règlement sur la Publication d’Informations en matière de Durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR)) représente une opportunité pour les acteurs du marché financier qui doivent s’en saisir afin d’assurer leur maitrise des enjeux ESG :

  • La taxonomie comprend les normes et classifications des activités considérées comme durables sur le plan environnemental et initie un langage commun entre tous les acteurs...

  • CSRD est une directive visant à intégrer et encadrer le reporting extra-financier au niveau européen, c'est-à-dire la manière dont les entreprises rapportent leur prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elle succède à la NFRD (Non-Financial reporting Directive) qui s'appliquait pour les grandes entreprises de l'Union européenne depuis 2014

  • SFDR est un règlement visant à déterminer les normes de reporting par les acteurs de marché sur les entités émettrices bénéficiaires des investissements.

Afin de répondre à ces changements réglementaires, les acteurs des marchés financiers doivent collecter des informations fiables et exhaustives qui couvrent l'ensemble de leur univers d'investissement. Il est constaté actuellement que peu d'entreprises fournissent les données nécessaires à la mise en place de pratiques ESG robustes. Par conséquent, le recours à des fournisseurs externes de données, ayants des méthodologiques propriétaires et spécifiques, est la norme. Conduisant à des jeux de données très variables d'un fournisseur à l'autre. Dans cette optique, il est primordial de souligner le besoin de données directement rapportées par les entreprises ou émetteurs eux-mêmes, plutôt qu'estimées par des tiers, afin de se conformer aux réglementations en vigueur et d'assurer la fiabilité, la cohérence et la qualité des données.





La Taxonomie Verte Européenne : Un Cadre / une classification pour l'Investissement Durable


La Taxonomie Verte Européenne est un cadre réglementaire qui vise à définir ce qui constitue une activité environnementalement durable. L’objectif est de créer un langage commun (classification standardisée) pour les investisseurs et les entreprises sur les activités économiques ayant un impact positif sur le climat et l’environnement, afin d’orienter les flux de capitaux vers ces activités. La Taxonomie fournit aux investisseurs une feuille de route claire pour allouer leurs ressources de manière responsable. De la production d'énergie renouvelable à la gestion durable de l'eau, la Taxonomie offre une classification précise des activités économiques vertes, facilitant ainsi la prise de décision et la transparence dans les investissements durables.


Les entreprises non financières doivent dans un premier temps déterminer la part de leurs activités éligibles, puis, la part de leurs activités éligibles qui sont également alignés aux 3 critères ci-dessous


  • Contribuer significativement à l’un des 6 objectifs (CSS, « Critères de Contributions Substantielles »)

  • Ne pas nuire aux autres objectifs (DNSH « Do no significant harm », ou « absence de préjudice important ») :

  • Respecter les normes internationales minimales (MS)

La part des activités alignées à la taxonomie se manifeste via la publication de 3 ICP (pour les entreprises non financières), CA, CAPEX, OPEX et via le GAR pour les entreprises financières. Ces ICP sont le chiffre d’affaires, les dépenses d’investissement (CAPEX, « capital expenditure ») et les dépenses d’exploitation (OPEX, « operational expenditure ») pour les entreprises non financières et le « Green Asset Ratio » (GAR) et le « Banking Book Taxonomy Alignement Ratio » (BTAR) pour les entreprises financières.

La SFDR : Renforcer la Transparence et la gestion des risques de durabilité


La SFDR est une réglementation parallèle destinée aux acteurs financiers. Elle vise à accroître la transparence sur la manière dont les investisseurs intègrent les caractéristiques ESG dans leurs décisions d'investissement et la façon dont les entreprises gèrent les risques liés à la durabilité. La SFDR établit des normes en matière de divulgation d'informations sur les aspects ESG des produits financiers et des conseils en investissement, ce qui permet aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées et aux acteurs des marchés financiers de rendre compte de manière plus transparente de leurs pratiques durables.



La tendance générale est à l’accroissement des efforts pour l’investissement responsable et l’affinement des stratégies, afin de répondre aux attentes toujours plus élevées des investisseurs, des consommateurs, de la société civile et des parties prenantes (société civile, ONG, consommateurs...).


La CSRD : Renforcer la transparence extra-financière des entreprises


La CSRD, quant à elle, vise à accroître la transparence et la comparabilité des informations fournies par les entreprises sur leur performance en matière de durabilité. Elle introduit la notion de double matérialité, reconnaissant ainsi que les entreprises ont des impacts à la fois internes et externes sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout en étant influencées par ces mêmes facteurs. La double matérialité incite les entreprises à adopter une approche holistique de la durabilité, en prenant en compte à la fois les risques et les opportunités externes et internes liés à leurs activités. Cependant, son application peut poser des défis, notamment en ce qui concerne la mesure et la quantification des impacts internes, tels que la culture d'entreprise ou les pratiques de gestion des ressources humaines. Malgré ces défis, l'intégration de la double matérialité dans les pratiques commerciales peut permettre aux entreprises de mieux comprendre et de gérer leurs risques ESG, renforçant ainsi leur résilience et leur capacité à saisir les opportunités de marché émergentes. En tenant compte des impacts sociaux et environnementaux de leurs activités, les entreprises peuvent également améliorer leur réputation, renforcer la confiance des parties prenantes et créer de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes concernées.


La CSRD améliore donc la qualité des données disponibles pour les investisseurs et les parties prenantes et permet une évaluation plus précise des risques et des opportunités liés au développement durable, encourageant ainsi une prise de décision plus éclairée et responsable.


Perspectives de la Finance Durable


L'adoption de la Taxonomie Verte Européenne, de la SFDR et de la CSRD marque un tournant majeur dans la promotion de la finance durable. La finance durable joue un rôle crucial dans la promotion d'une économie plus durable et éthique en intégrant des considérations environnementales, sociales et de gouvernance dans les décisions d'investissement, et vise à avoir un impact positif sur la société, etc. Alors que les investisseurs, les entreprises et les régulateurs s'adaptent à ces nouveaux cadres réglementaires, plusieurs tendances émergent dans le domaine de la finance durable :


  1. Intégration ESG : Les investisseurs intègrent de plus en plus les considérations ESG dans leurs décisions d'investissement, reconnaissant le potentiel de création de valeur à long terme associé à des pratiques durables.

  2. Impulsion d’une vision à plus long terme : en concordance avec les volontés et les pressions vis-à-vis de la demande croissante de la société civile de prise en compte des impacts courts et longs termes des investissements.

  3. Innovation Financière : L'émergence de nouveaux instruments financiers, tels que les obligations vertes et les fonds durables, ouvre de nouvelles opportunités pour mobiliser des capitaux en faveur du développement durable.

  4. Engagement des Parties Prenantes : Les parties prenantes, y compris les consommateurs, les employés et les communautés locales, exercent une pression croissante sur les entreprises pour qu'elles adoptent des pratiques durables et responsables.

Bredhill : Un partenaire Expert en Finance Durable


Bredhill se positionne comme un partenaire pour les entreprises cherchant à naviguer dans le paysage complexe de la finance durable. Forts de notre expertise approfondie de la finance, de la réglementation et de la durabilité, nous offrons des solutions sur mesure pour aider nos clients à répondre aux exigences de la Taxonomie de l'UE, de la SFDR et de la CSRD.


Notre pôle d’expertise comprend :


  1. L’évaluation des risques ESG grâce à notre approche collaborative et orientée vers les résultats, nous aidons nos clients à aligner leurs stratégies en tirant parti des opportunités offertes par la finance durable tout en naviguant avec succès dans un environnement en constante évolution.

  2. Développement d’offres durables & ESG et gouvernances produits | Bredhill vous accompagne dans la création d’une gamme de produits répondants aux attentes clients.

  3. Déploiement de modèles opérationnels intégrant l’ESG

  4. Conception et industrialisation de processus ESG | Nous vous accompagnons dans le déploiement opérationnel de vos processus.

  5. Analyse d’impact et assistance aux choix des fournisseurs de données ESG pour la mesure des investissements responsables

  6. Structuration et formalisation des reportings extra-financiers | Bredhill se charge de la mise en œuvre de stratégies d'investissement durable et la préparation à la publication conformément aux normes réglementaires afin « d’optimiser votre dispositif de communication et le pilotage de vos activités »

La finance durable offre une voie stratégique significative pour stimuler la transition vers une économie plus résiliente et inclusive, tout en générant des profits durables à long terme.


Avec Bredhill comme partenaire stratégique, les entreprises peuvent relever avec confiance les défis de la finance durable et saisir les opportunités de création de valeur à long terme pour la société et l'environnement.

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